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La lettre perdue de Martin Hirsch et l'Etat Providence Participatif

Martin Hirsch raconte son parcours d'engagement, parle de sa lutte contre la pauvreté, de son échec à convaincre le précédent gouvernement de mettre les moyens sur le RSA qui aurait quand même atténué de 250 000 personnes l'accroissement de la pauvreté. Il parle de la mise en garde de son père contre les effets de caste des énarques (c'est le sujet de la lettre perdue de son père).

Mais ce livre intime est en fait l'occasion de proposer une démarche générale de lutte contre la pauvreté, ou plus exactement de lutte contre l'exclusion en accord avec les principes de l'état providence participatif que je propose. Sa proposition vise à banaliser ce qui est déjà entrepris avec l'agence du service civique dont il est président. Il est plutôt sur une modulation du temps social de 100 jours tous les 5 ans, ce qui correspond à peu près aux 10% que je propose, mais avec des choix de modulation plus souples allant d'une demi-journée par semaine à 1 an tous les 10 ans de façon à pouvoir s'adapter aux divers cas de figure.

Commentaires

  • ouaip j'ai vu ça, tu as proposé dans tes textes déjà ya un bout d'temps...
    je me souviens de discussions qui refaisaient le monde lors de cellules de réflexion politique de la municipalité... ya quelques 20ans où on ébauchait déjà ces lignes là...
    et plus tard, après quelques lectures, dis-donc, on se rend compte que depuis que la mort du capitalisme est annoncée, sa longue agonie voit se succéder tant de bonnes perspectives d'accompagnement à la transformation...
    mais toujours le politique se fait tirer les oreilles... mais pourquoi?
    quand on voit la pression mise par ceux qui détiennent les fonds et la puissance de productivité, la bourse ou l'emploi ... ou le tout réuni... on sait bien que le pouvoir démocratique est rapté par le pouvoir financier qui structure notre société plus encore que les religions jadis...
    on propose on propose
    mais tous les effets escomptés sont toujours atténués après remaniements opportuns qui profitent au maintien du système plutôt qu'à sa transformation...

    difficile dans pareil contexte de continuer d'espérer en une transition harmonieuse et d'éviter un clash mondial à externalités négatives terribles...
    alors, sage passage ou passage pas sage?

  • Bonjour Mamalilou,
    Comme tu le sais, je ne suis pas le maître du monde et je ne suis pas non plus président :-). D'ailleurs, étant donné les contraintes subies dont un président doit tenir compte, il est possible que les marges de manœuvre ne soient pas très considérables.
    Par contre, au niveau local, au niveau municipal, il est possible de faire quelque chose. Tu connais peut-être le cas de Marinaleda, la bourgade Andalouse sans chômage dans un pays où il est de plus de 20%. Voici une preuve de l'existence de ces marges de manœuvre. Jean Zin a développé un modèle conceptuel (trop conceptuel?) de coopérative municipale qui me semble devoir être poussé jusqu'à un stade pilote et dissémination si ça fonctionne (il y a toutes les infos sur son site). On a besoin de trouver une municipalité de la taille d'une petite ville pour se lancer. Si tu connais une municipalité qui pourrait être candidate, je suis preneur.

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