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La démocratie, partout.

Dans le sillage de la révolution, la démocratie a mis environ 200 ans à pénétrer profondément dans la famille, c’est à dire pour que la femme passe de servante à associée. C’est ce que nous démontre Geneviève Fraisse dans son livre « Les deux gouvernements: la famille et la cité ». De son côté, en accord avec cette démonstration, Hugues Lagrange, dans son « Déni des cultures » , nous explique que 68 marque le passage de l’autorité paternelle à l’autorité parentale et que les nouveaux arrivants ayant une culture où ce passage n’est pas encore effectué se trouvent en grande crispation culturelle. Il suggère d’aider les femmes de ces familles d’arrivants récents à acquérir leur statut d’associée dans le couple et ainsi être en mesure d’assurer leur part d’autorité parentale.

Que faut-il faire dans l’entreprise pour que l’employé se rapproche du statut d’associé et s’éloigne de celui d’esclave? La difficulté est ici de préserver les capacités de décision.

Vous avez 4 heures!

J'ai ramassé les copies, une première réponse tient en un mot: sociocratie.

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Commentaires

  • On a les outils juridiques pour ça depuis 1967...
    Et on en a inventé plein d'autres depuis.

    Mais l'essentiel, c'est comme dans un foyer : c'est le confort.
    Confort du mek qui n'a plus à décider, mais juste à ne rien faire sauf incompatibilité d'un décision quant à ses conséquences à long terme ;
    Confort du prolo qui ne veut surtout pas prendre une décision qui pourrait compromettre son avenir à long terme...

    Bref, changer ce qu'il y a dans les têtes !

  • Oui i2, une certaine forme de confort, mais ce confort est quand même une démission, un renoncement, un consentement, un consentement qui est formaté dès l'école et qui se poursuit dans l'entreprise.

    Je ne connais pas les dispositions démocratisante de l'entreprise de 1967, ce sont les dispositions sur les CE et sur les représentants du personnel? Je connais mieux les lois Auroux des années 80.

  • Non, pas du tout !
    C'est la troisième voie Gaulliste : La participation des salariés aux résultats en 67,
    L'intéressement de 58, modifié 95, et 2002,
    Le statut des scop modifié 72 (ou 73, je ne sais plus)
    Les lois Auroux 82 et suivantes,
    Les Négo sur les 35 heures,
    Les dérivés que sont les articles 83, 39, les stocks-options, bref toutes ces choses qui visent à associer toujours plus la "base" aux décisions.

    Personne n'en veut : ni le patronat qui met ça en charges, ni les salariés qui boudent ces dispositifs,
    Ni le législateur qui taxe ces "niches" et ponctionne de la cotisation sociale : une vraie régression réclamée par tous !

    Alors oui, pour en revenir au formatage de la lutte des classes : c'est tellement simple et confortable.
    Avec d'une part un patronat près à faire payer le salarié pour plus d'Etat-providence,
    Et de l'autre un prolétariat qui en veut toujours plus sans avoir à payer !
    Résultat, on se prend des déficits de l'action publique tels que c'est début octobre que tout le monde vit à découvert jusqu'à la fin de l'année.

    Une situation explosive qui durera moins que les contributions !
    Et donnera finalement raison à De Gaulle et sa "troisième voie"...

  • Dis donc Michel, tu aurais quand même pu parler des Scop, non? Et de l'autogestion. Même Jospin en a pas voulu pour Lu, je me demande pourquoi?

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