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  • La contrainte pénale à la moulinette de l'Etat Providence Participatif

    La prévention et la prise en charge de la délinquance est un des viviers de recrutement des participants de l'état providence participatif. Sans doute pas le plus important, loin derrière les ainés et les juniors, mais il est important qualitativement parce qu'il est situé aux marges du malaise dans la société. On peut estimer le nombre de personnes concernées par la contrainte pénale à quelques dizaines de milliers. Ce chiffre n'est pas simple à établir parce qu'il dépend de l'existence même de la contrainte pénale. Partons sur un chiffre de 50.000. Il faudrait un probateur, (ou "parrain" comme cela se pratique pour les associations de prévention de rechute aux addictions) pour 1 "délinquant". Soit un effectif de 50 000 probateurs volontaires. Un système voisin de celui des sapeurs pompiers pourrait être mis en place, avec 1 probateur professionnel pour 10 à 20 probateurs volontaires. Sachant que les meilleurs probateurs seraient très probablement d'anciens délinquants ayant réussi à s'en sortir, de la même façon que cela se pratique pour la drogue ou l’alcoolisme. Mais pour mettre en place un tel système mixte professionnels/volontaires, il serait utile de pouvoir s'appuyer sur des dispositions plus favorables à l'empowerment, comme celles que je propose dans L'état providence participatif.

    Aujourd'hui, les probateurs en place ont à gérer en direct plus de 100 délinquants, ce qui rend leur tâche impossible. Avec la contrainte pénale, la situation sera bien pire et ce n'est pas avec les 1000 postes supplémentaires dont il est question que ce problème d'effectif sera résolu.