Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La contrainte pénale à la moulinette de l'Etat Providence Participatif

La prévention et la prise en charge de la délinquance est un des viviers de recrutement des participants de l'état providence participatif. Sans doute pas le plus important, loin derrière les ainés et les juniors, mais il est important qualitativement parce qu'il est situé aux marges du malaise dans la société. On peut estimer le nombre de personnes concernées par la contrainte pénale à quelques dizaines de milliers. Ce chiffre n'est pas simple à établir parce qu'il dépend de l'existence même de la contrainte pénale. Partons sur un chiffre de 50.000. Il faudrait un probateur, (ou "parrain" comme cela se pratique pour les associations de prévention de rechute aux addictions) pour 1 "délinquant". Soit un effectif de 50 000 probateurs volontaires. Un système voisin de celui des sapeurs pompiers pourrait être mis en place, avec 1 probateur professionnel pour 10 à 20 probateurs volontaires. Sachant que les meilleurs probateurs seraient très probablement d'anciens délinquants ayant réussi à s'en sortir, de la même façon que cela se pratique pour la drogue ou l’alcoolisme. Mais pour mettre en place un tel système mixte professionnels/volontaires, il serait utile de pouvoir s'appuyer sur des dispositions plus favorables à l'empowerment, comme celles que je propose dans L'état providence participatif.

Aujourd'hui, les probateurs en place ont à gérer en direct plus de 100 délinquants, ce qui rend leur tâche impossible. Avec la contrainte pénale, la situation sera bien pire et ce n'est pas avec les 1000 postes supplémentaires dont il est question que ce problème d'effectif sera résolu.

Commentaires

  • oui, les conclusions sont toujours les mêmes sur à peu près tous les sujets de transformation ces temps-ci: de bonnes propositions, pas toutes validées, des consensus à mi-chemin où rien n'est jamais complètement abouti ou pire, l'objectif même est rendu impossible pour une raison une seule: l'attribution de moyens directement (manque de fonds) et indirectement(refus de financer ce qui risque de torpiller le système)
    c'est toujours la chaîne de financement qui entrave ...et ses étranges priorités non humainement progressistes... un système qui nourrit le système et demande à l'humain de se prosterner docilement
    les changements trop lents permettent en réalité aux acteurs pervertissant le système de continuer à pouvoir anticiper les effets escomptés par ces changements pour un profit dérivé et redirigé... à tous les niveaux de la "délinquance" de bas en haut de l'échelle des pouvoirs...
    oui la réponse est un peu cousue de fil blanc... un peu rouge pour le coup...
    mais comme je plussoie à toutes les lignes... je me permets cette facilité... un peu plus appuyée qu'un "like" ^_°
    j'aimerais reprendre sans couper 3/4 d'un de tes billets (société du soin mutuel) avec un lien vers chez toi (j'avais déjà procédé à cette invitation par petites citations de moins de 5 à 10 lignes ça et là sur d'autres de tes billets), mais là j'aimerais le faire très exceptionnellement en plus large avec ton autorisation, puis-je? si tu réponds après ma publication, pas de blème, je tronque ce que tu veux où tu veux, mes lecteurs comprendront, sur un blog-maillon convivial un peu old-style... :o)
    le jour te soit bon

  • Comme tu veux, mamalilou, tous mes articles sont sont en copyheart (http://copyheart.org/manifesto/).
    Merci beaucoup de ton attention.

  • je capte le lien copyheart
    merci à toi pour cet "acte d'amour" donc!!
    ainsi en version old style, pour grands écrans (!!):
    http://caplibre.over-blog.com/article-soin-mutuel-123719934.html

  • Très bien ton article:-)), en un peu plus coloré et ludique que mes billets!
    Mais surtout, je veux dire que tu ne trahis pas le projet d'EPP.
    Merci de ce relais.

Les commentaires sont fermés.