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Service civique obligatoire, les 100 heures de Bernard Laporte

LCI, 5/12/2007:

Dommage que ce projet de service civique pour les jeunes soit si "autoritaire", comme B. Laporte, et si limité. Le marché social mériterait mieux, est-ce un début ou est-ce tuer le projet dans l'oeuf?

Commentaires

  • Tu vois bien Michel, que pour que ça marche, faut une contre-partie ! Fiscale ici + la promesse d'une valorisation des acquis !
    Il n'y a rien contre rien...

    Et que peut-on valider comme acquis en 100 heures (même pas 3 semaines de boulot) ?
    Sinon former de nouveau sous-prolétaires zappeurs, qui ne s'investissent dans rien, puisqu'on les oblige et qu'on leur mâche tout pour eux jusqu'à la recherche d'une association d'accueil !

    Assez lamentable !
    De la débilité à l'état brut...

    Mais bon pour l'initiative d'une heure de plus pour le sport dans les écoles : vaut mieux qu'ils se défoulent sur les stades, nos gamins, plutôt que sur les vitrines du "petit commerce"...
    Mais en aura-t-on les moyens ?

  • Cher i2,
    Rien n'est gratuit, rien contre rien, on est d'accord là-dessus. Par contre, la valeur qu'on attache aux biens ou aux services est très plastique en fonction de la rareté, de la norme en cours, de son histoire aussi, de son "habitus" etc... Un "marché" social (donc libéral dans mon esprit) modifierait considérablement cette valeur. Ce que le projet porté par Laporte en tant que porte-parole peut apporter, c'est une certaine normalisation et une valorisation de l'activité sociale, une meilleure identification de cette activité et des besoins grandissants. Qui dit identification dit rétribution. Comment payer cette activité dans un cadre égalitaire, libéral et capitaliste? C'est la question.

  • Bé a priori, ce n'est pas possible si c'est réglementaire, sauf par l'impôt naturellement.

    Car un "marché" ne naît que pour répondre à des besoins insatisfaits. Tant qu'il n'y a pas de besoin, ou dès qu'ils sont tous satisfaits, le "marché" meurt.
    Pour survivre (et ses acteurs aussi), sont dans l'obligation fondamentale de créer de la pénurie.

    C'est tout le drame de "l'économie de marché"... de toute économie vivante, mais les réglementés (qui "inventent" le marché par réglementation) ou nationalisé qui ne peut plus arbitrer et réagir à la surabondance ou à la pénurie.

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