Groupe de discussion Etat Providence Participatif
L'Etat Providence Participatif ouvre une boucle de discussion. Venez nous aider à le construire.
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L'état providence redistributif éprouve des difficultés économiques, pratiques et symboliques à assurer la réalisation de notre pacte social égalitariste. C'est que le transfert de richesses assuré au moyen de l'impôt se révèle insuffisant ou inadapté. La richesse réside en premier dans les connaissances et dans les relations. Le projet de l'état providence participatif est de mobiliser le stock de temps considérable dont notre société dispose afin de prendre soin des plus dépendants (service à la personne), de développer le soutien et l'encadrement à la lutte contre l'addiction, de soutenir la formation, en particulier des plus jeunes et, d'une façon générale, procurer une vraie reconnaissance au travail associatif bénévole. Il fonde le projet d'établir la pratique de deux métiers comme norme, un métier productif (privé ou public) soutenu par une économie de marché capitaliste et un métier social (privé ou public) soutenu par une économie de marché fluide ou distributif disposant d'une monnaie fondante. Il s'agit d'un projet d'essence socio-démocrate donnant toute sa place à l'acteur, aussi bien sur le plan économique que sur le plan social.
Le but de ce groupe de discussion est de confronter et d'enrichir ce projet, en particulier sur le plan économique, sur le plan juridique et par une confrontation avec des situations très concrètes.
"La société industrielle liait un mode de production et un mode de protection. Elle scellait ainsi l'unité de la question économique et de la question sociale. La société post-industrielle, elle, consacre leur séparation et marque l'aube d'une ère nouvelle." Daniel COHEN, économiste.
Commentaires
Autre sujet à chaud:
Belle image, gros événement. Nous sommes enfin confrontés au pouvoir m'as-tu vu... Il était déjà merdique de soutenir quelques otages prestigieux envers et contre des milliers d'autres qui n'auront aucune chance d'être soutenus par personne. On prendra soin de se faire héroïque. On continuera à nous expliquer que le plus important, c'est de ramener des infirmières bulgares au bercail. On continuera à soutenir tous les régimes fascisants, mafieux, fumeux du monde pour faire briller la France auprès d'eux, et d'eux seulement. C'est un peu comme si Léon Blum avait envoyé sa femme en Allemagne pour négocier la libération d'une poignée de juifs avec Hitler.
Sarko nous explique qu'on se fout royalement des méthodes, des procédés, des manières de faire. L'important, c'est simplement que ces femmes soient libérées... Mais soyons sérieux. A l'évidence, Sarko joue sur les terres d'un dictateur sanguinaire dans le seul but d'avoir la mainmise sur le pétrole libyen. N'oublions pas que le normalisation des relations entre le Monde et le régime de Kadhafi a ouvert la bourse aux pétro-barils de ce pays longtemps cloîtré. A l'heure où l'Iran et l'Irak sont écrasés par les Etats-Unis, la France et son président gesticulateur se fraye un chemin vers un marché essentiel. La zone d'influence française reste la Maghreb. L'Algérie est un territoire de lutte terrible entre la France et les Etats-Unis. Simplement, pour Sarko, il faut avoir la possibilité de faire comme les US et se garantir des sources de matières premières...
Relevons que la conférence minable de Sarko et de ses trois couillons de sbires à ses côtés est relayée en direct sur France 2... Si Sarko se sent si "ému" par la libération de ces femmes par l'entremise de sa propre femme (qui soit dit en passant n'a strictement aucun mandat, aucune légitimité dans ce type d'affaire. A quand sa belle-fille envoyée au Darfour pour négocier une paix?), n'est-il pas préférable qu'il s'efface simplement, modestement, définitivement?
http://andy-verol.blogg.org
Bonjour Andy,
Toujours aveuglé par la lumière qui vient d'en haut. Le projet que je propose ici, c'est juste que la politique nous fasse des règles du jeu qui nous facilitent la vie.
Amicalement.
Michel MARTIN
Ouais... Il y a une erreur dans le libellé fondamental.
Il n'y a jamais eu de pacte égalitariste dans aucune de nos société et ce depuis des lustres !
Ca ne s'est jamais vu.
Et c'est écrits nulle part...
Ah ? "Liberté égalité fraternité".
Oui mais en droit seulement, quel que la condition de naissance...
Principe qui trouvait son fondement dans l'abolition des privilèges, tu as sans doute entendu parler de cette affaire là d'il y a plus de eux siècles.
Egalité, seulement en droit.
Euh... les bras m'en tombent de l'incompréhension qui nous sépare! Je ne me reconnais à nouveau pas dans tes commentaires qui m'affublent d'une ignorance, d'une radicalité et d'une naïveté que je ne crois pas avoir. Oui, je sais que égalité c'est d'abord égalité en droit et que ça date de la révolution (la nuit du 4 Août en particulier). Il n'en demeure pas moins que nous avons un idéal égalitariste qui va plus loin (égalité des chances, ça te dit quelque chose). Si nous avions eu dans notre matrice révolutionnaire autorité-égalité, nous aurions sans doute essayé l'impasse communiste. Il se trouve que les précédents de structure familiale nous ont plutôt légué liberté-égalité (je te renvoie à l'excellente analyse de Courbage et Todd: "le RV des civilisations"). Aucun des termes n'est à négliger. Ce qui signifie que les deux se tempèrent, ou mieux s'enrichissent. Dans le domaine politique, comme dans le domaine des sciences sociales j'ai toujours en tête un dicton: "le mieux est l'ennemi du bien", une sorte de principe Yin-yang de la campagne (je te donne une indication, je l'ai en tête, ce qui ne signifie pas que j'y accorde une foi aveugle, OK?). Tu connais son application par exemple sur la courbe de rentrées fiscales en fonction du taux d'imposition, celle que tu as donnée dans ton petit cours d'économie à mon attention.
Est-ce plus clair?
Bé non : Je ne comprends rien à rien !
D'abord, "égalité des chances", ça veut dire quoi pour toi ?
N'oublie pas que je suis un juriste. La notion d'égalité en droit, d'égalité en traitement, je peux assumer.
Quant aux chances, si c'est d'avoir la même chance que toi de tirer le bon numéro du loto, j'arrive encore à assumer. Jusqu'au moment qui suit le tirage : Il y a inégalité de fait généré par le tirage.
Pourtant, j'avais les mêmes chances que toi au démarrage !
Alors essaye de m'expliquer avec des mots simples, parce que le renvoie aux théories de Todd et compagnie, c'est sûrement très instructif, mais ça donne quoi à l'arrivée, quoi de concret ?
Que l'accès ?
Et puis pour ça, il faudrait commencer par nous faire des enseignants de qualité.
Et en nombre suffisant.
Nous n'avons ou ni l'un, ou ni l'autre.
Le plus important: Un accès pour tous à une éducation de qualité.
Tu devrais quand même lire Todd et compagnie.
Tu m'épuises!
S'cuse-moi !
Pas de mal, mais des fois ça part dans tous les sens, alors l'essentiel reste sur le bord du chemin et je ne peux suivre la générosité et l'abondance des milles et unes directions que tu pointes.
Bon, bon ! Restons zen...
Tu as raison, médisons...je voulais dire méditons! (j'aurais bien fait comme toi, barrer le médisons, mais je n'ai pas encore réussi à trouver la commande).
Au fait, Zen (Japonais, assez rigide, pédagogie éducative), ou Chan (Chinois, un peu plus ancien et plus ouvert)?
Va savoir : je reste entier, tu le sais bien !
Ouh là là Infree ! Le 12 mars tu étais fâché nom d'un p'tit bonhomme !
Dis donc : serait-ce qu'il faille être "juriste" pour assumer ?!
Un parle "philosophie" et tu réponds "Droit". Quésako ?
C'est étrange ce mot ZEN et la conotation qu'on lui attribue.
Au Japon le taux de suicides est des plus inquiétants, surtout chez les adlescents.
En France aussi le suicide des jeunes hommes est très élevé. Signe de virilité (imbécile?)?
Exact !
Virilité ? Euh...paraît que vous perdez plein de spermatozoïdes en route les gars !
Et de plus en plus chaque année.
Allons redressez-nous ça que Diable !
Trève de plaisanterie, les chiffres sont non seulement alarmants, mais dramatiques.
J'ai lu, la semaine dernière, que la France occupait dorénavant la première place en Europe en matière de suicides. La Suède avait gardé le haut du pavé bien longtemps.
Pas bien brillant tout ça.
@ Jasmin : La philo, j'aime bien ! 2ème accessit au Concours général et 2ème meilleure note au bac, cette année là. (Alors que ma prof, la nièce de Jung, me refilait de 8/20 en permanence... à désespérer ! Que des bons souvenirs).
Et puis le droit m'a paru comme étant naturel en tant que "suite à donner"... Pour s'être largement montré incapable d'être "une suite naturelle".
J'ai donc fait de la compta (pour la soupe : je ne me voyais pas plaider la vie d'un homme en toute tranquilité en qualité d'avocat),
Puis de la fiscalité, qui là était bien la "normale continuité" de 4 ans perdu sur les bancs de fac : mais j'ai bien rigolé et les filles étaient assez sympa, au final.
Conclusion, si on perd notre semence... c'est à force d'en user (et à l'époque il n'y avait pas le sida à redouter, mais la guerre froide) : et que c'est bon cette "affaire là" !
D'excellentes raisons pour mettre un terme avancé à la désespérance de vivre... à force de prendre des claques...
Même à 40 balais, en plein dans les emmerdes jusqu'au cou, je m'y suis pris à y songer : en plus c'est facile comme fuite.
Et puis la vie en décide autrement... Parfois seulement, hélas !
En bref, on peut philosopher à perte de vue, mais à un moment, il faut quand même que ça retraduise dans les faits, sans ça...
Quant à se fâcher, moi, jamais bien longtemps !
Et puis Michel tient le bon bout, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais je le sens !