Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Réflexions sur le pragmatisme, le dogmatisme, l'idéologie et la liberté d'expression

La communication est difficile dès que le dogmatisme prend le pas sur le pragmatisme. J'ai tenté de m'éclaircir un peu les idées à ce sujet et je vous fais part d'un petit résumé de mes (doctes :)) réflexions.

Pragmatisme = "Les moyens justifient la fin", c'est la prise de conscience que chacun de mes actes a une conséquence. A mon sens, le pragmatisme  est indispensable au dialogue, à la liberté d'expression, à une analyse sereine des choix.

Dogmatisme = "La fin justifie les moyens", comme s'il était possible d'effacer les conséquences réelles, objectives  de ses actes sous prétexte qu'on sert une bonne cause. L'attitude dogmatique classe vite en "pour et contre" en "ami/ennemi". La disqualification et souvent l'insulte, l'étiquetage précèdent l'analyse, l'examen. Le dogmatisme nous renvoie à nos réflexes ancestraux (naturels?) d'animal de meute, à nos réflexes identitaires les plus primaires, au communautarisme.

Idéologie (en politique) = Choix, projet de société qui nous anime (la "fin" en quelque sorte).

Pragmatisme et dogmatisme apparaissent donc comme des méthodes qui ne remplacent en rien le projet, le choix de société, l'idéologie qui nous anime. Par exemple l'idéologie qui m’anime est le projet d'une société qui soit à la fois libérale (au sens général et non réduit à sa seule dimension économique) et solidaire, mais ce n'est en aucun cas le pragmatisme qui est pourtant le mode que je tente d’appliquer.

On a beau faire volontairement le choix difficile (bien qu'à la mode) du pragmatisme, c'est à dire de liberté d'expression, la formule percutante de Saint Benoît (12ème siècle je crois) "l'enfer est pavé de bonnes intentions" nous incite à l'humilité et surtout à la vigilence!

Les commentaires sont fermés.