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  • L'état providence participatif existe déjà pour au moins 200 000 Français

    Plus de 200 000 personnes en France vivent déjà selon les principes d'un état providence participatif. Il s'agit des sapeurs pompiers. En effet, la sécurité civile est assurée par environ 20000 pompiers professionnels épaulés par 200000 pompiers volontaires mais pas bénévoles. Les pompiers volontaires ont en effet un niveau de reconnaissance plus élevé que la plupart des bénévoles. Ils sont payés pour les missions qu'ils exécutent, ils ont le droit d'être formés pendant leur temps de travail sans que leur patron puisse s'y opposer, et ils ont de plus une reconnaissance populaire certaine.
    Les pompiers ont une particularité: ils doivent pouvoir intervenir rapidement et efficacement sur les lieux des sinistres. Cette particularité implique une excellente coordination dans l'action et c'est pourquoi les pompiers ont adopté une structuration militaire adaptée à leur fonction.
    Le secteur social de la dépendance (personnes agées, handicapés, enfants) pourrait bénéficier d'une organisation du type des sapeurs pompiers en ce qui concerne la mixité professionnels/volontaires, toutefois, rien ne justifierait de copier la structure militaire des sapeurs pompiers pour ce secteur qui réclame plus une organisation routinière très peu hiérarchisée qu'une structure forte adaptée à l'urgence. Les associations qui commencent à occuper ce terrain pourraient tout à fait servir de base à une telle organisation.

  • La solidarité est-elle compatible avec le progrès?

    Depuis au moins 1789 nous sommes devenus une civilisation du progrès. Le progrès est-il compatible avec la solidarité ? C’est une question difficile. Il me semble toutefois qu'à partir du moment où les activités ne sont pas intégrées comme dans les sociétés "primitives", le progrès peut suivre son chemin. Le droit individuel stable est un fort soutien au progrès. Il y a toutefois dans l'idée de progrès la foi dans la perfection, la croyance que la perfection peut être atteinte par la construction humaine. Cet aspect du progrès peut devenir fortement néfaste et destructeur (voir la note sur "l'imperfection comme richesse"). Comme la liberté, le progrès a besoin de modération (de principe de précaution?) pour ne pas finir par s'autodétruire.