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Le domaine public comme coeur transcendant.

Chaque société a le domaine public qu’elle se donne. Il n’y a pas de définition universelle du domaine public. On peut dire que le domaine public appartient à tout le monde et qu’il n’appartient à personne. Dans mon esprit, le domaine public recèle la plus haute valeur sociale. De fait, le domaine public est l’objet de luttes de pouvoir depuis toujours. En France, l’église a occupé ce terrain pendant longtemps. Dans les pays communistes, la bureaucratie s’en est crue propriétaire. Presque partout sur la planète, ceux que nous appelons les marchands tentent aujourd’hui de se l’approprier. La lutte gagnante pour la prise de contrôle des médias (chaire moderne) par les acteurs productifs privés conforte leur position dominante. On voit pourtant chaque jour que l'entreprise citoyenne est un leurre, nous confondons domaine public et fonctionnaires et c’est dommage. Je propose que notre « état providence redistributif » évolue vers un « état providence participatif » dont le projet de contrat de travail mixte présenté ici en donne l'exemple (précision: le langage est simplificateur, il faudrait dire "état providence à fort taux participatif", ce qui n'exclut pas la redistribution).

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