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  • Chacun de nous a besoin d'une place dans un cadre fraternel et transcendant (bis)

    Réduire l'errance* inhérente à notre société de l'émancipation et faire des progrès en éducation.

    Dans ce climat de violence et de haine, attisée par bon nombre de leaders (ir)responsables, j'ai éprouvé le besoin de rappeler que les barbares d'hier ne sont pas des extraterrestres, mais des êtres humains qui, comme chacun de nous, ont besoin d'une place dans un cadre fraternel, et même transcendant, ainsi qu'en témoigne David Thomson (le reste n'est rien comparé à la puissance romanesque d'un groupe transcendant qui nous ferait une place, qui nous ouvrirait les portes de l'éternité tellement au-dessus de nos petites contingences matérielles, cf Rimbaud ci-dessous). Si nous voulons combattre ce qui nous arrive, il nous faut concevoir qu'entre l'ombre d'une vie de galère et d'exclusion ou de perte de sens et l'exaltation d'une vie d'action au service d'une mission divine (je crois que c'est bien comme ça que c'est vécu, sinon comment expliquer le sacrifice de sa propre vie?),  certains choisissent de se sacrifier. Bien entendu, les stratèges qui captent et manipulent ces esprits errants doivent être combattus, d'abord en comprenant leur stratégie pour la contrer, (lire aussi Gilles Kepel qui nous exhorte à raison à mieux connaître le monde musulman, le monde Arabe et les luttes très puissantes dont ils sont le siège actuellement) mais il serait vain et dangereux de se contenter de ce seul combat. Il me semble aussi indispensable de réduire l'errance en offrant plus de places, plus de sens, sans pour autant renoncer à cultiver l'émancipation comme une de nos valeurs cardinales, à la base de notre écosystème social et de notre contrat social effectif.

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