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Parenthèse, un lieu pour (re)devenir participant

Parenthèse est un lieu de co-création de places aux personnes en difficultés.

à suivre...dès que j'aurais passé un peu plus de temps à découvrir ce lieu, mais je sais au premier coup d'oeil que je serais pas déçu, il s'agit bien d'une parenthèse à la société d'exclusion et un ilot de "participants". Les questions que je me pose portent sur l'orientation (objectif insertion dans l'économie standard ou éventuel support permanent pour les plus inadaptés), sur les détails de l'organisation, des prises de décision, de la gestion des affects...je vais tenter de me faire une idée de la pérennité de cette organisation.

Commentaires

  • ne te voyant pas en revenir, ou "te voyant n'en pas revenir", nous attendons un mot de toi... :)
    doux dimanche à toi

  • Bonjour Mamalilou,
    j'ai mis un long commentaire sur cet article de témoignage sur l'eau d'une localité indienne:
    http://caplibre.over-blog.com/article-revolutions-120976730.html
    J'insiste très lourdement sur la question du statut de l'information. C'est un point qui me semble primordial, bien plus que les bons sentiments qui ont le destin d'être déçus s'ils ne sont étayés par des dispositions pratiques d'organisation. Je connais trop le savoir faire des arrivistes de tous poils pour prendre la direction des collectifs et les orienter à leur profit, y compris sous couvert de faire le bien de tous. J'ai pu tellement les voir manœuvrer sous mes yeux, instrumentaliser l'urgence, la peur de l'exclusion du groupe commun à chacun d'entre nous, le charme et la séduction, pour parvenir à leurs fins, que je sais l'importance des règles de gouvernance des collectifs si on souhaite éviter de bégayer à l'infini l'éternel retour des sauveurs qui ne manqueront jamais d'exploiter leurs troupes. D'un autre côté, je me suis livré au "massacre de l'utopie" autogestionnaire qui néglige le besoin d'outils efficaces de prise de décision de tout groupe, aussi bien pour décider de ses actions que pour réguler les conflits. Jusqu'ici, d'expérience, je n'ai rien trouvé de plus abouti que la boîte à outils sociocratique qui est un outil très robuste et très cohérent de gouvernance participative qui a su placer la qualité de l'information en son coeur.
    Le ciel te tienne en joie.

  • Bonjour michel
    je parlais de ton blog, ici, quand je disais "ne te voyant pas revenir" (càd publier depuis septembre),
    tu es libre d'aller et venir sur caplibre sans y être attendu comme le messie, sois assuré que le temps de lecture, d'appréciation, ou la qualité des commentaires, ne me feront jamais poser un jugement sur le temps passé à lire, à comprendre les billets déposés, rien ne me décevra de ce que tu y écriras, ni en qualité, ni en quantité. Je n'attends pas forcément qu'on comprenne une démarche de blog avant de se sentir libre d'y commenter, et/ou d'y déposer ses âmitiés d'ailleurs, car tout le monde n'y lit pas avec la même attention, sans avoir à s'en justifier pour autant.

    j'apprécie beaucoup la démarche de ce blog ici en partage, dont je me réjouis de trouver des références communes et nombreuses en colonne à droite.
    je prends toujours soin, à mes passages, de lire en profondeur, sans mérite aucun il faut le dire, tant le propos y est clair et la lecture aisée.
    j'ai cependant le raccourci, facile -et nécessaire- de ne pas m'étendre d'ordinaire sur ce qui va de soi dans le partage et de n'émettre que les réserves possibles quand il y en a.
    La plupart de tes articles sont d'une longueur remarquable (plus ramassés parce que sans les fioritures distractives qu'on y trouve chez moi ^_^), et je voudrais moi aussi pouvoir tous les dévorer, mais tu sais ce que c'est, tu le dis toi-même..
    pour te citer "Il faut comprendre que, si on suit régulièrement les contenus, on peut (mais pas obligatoirement) comprendre l'objectif. J'ai l'impression que tu ne le connais pas, ce qui t'a amené à manifester..." un recul qui n'est fondé que sur un a priori lié à la contrainte (sus évoquée) de survoler l'ensemble des billets, contrainte que tu peux reconnaître à autrui (qui ne s'étend pas sur ses activités en amont de son site, tu noteras). Mais cette impression n'obscurcit pas mon regard et n'augure pas d'une réactivité comportementale sur ton site en retour.

    Il m'a semblé important de mon côté d'explorer non pas le champ exclusif de l'utopie, ni celui exclusif de la mise en oeuvre d'une utopie choisie, ou encore de regrouper tous les éléments de critique d'un système si évidement moribond, mais bien de faire le lien entre les divers courants, les diverses approches de ce même constat, sur toutes les strates d'expression de nos personnes et de nos sociétés, et le fondemnent des diverses façons d'y apporter des solutions, cette motivation commune mise en exergue usuellement autour de la trilogie "bienveillant, utile, vrai" et qui peut prendre de nombreux chemins d'approche pour probablement des solutions locales qui sont/seront diversement mises en oeuvres. Je récuse copieusement l'opposition handicapante entre utopie et pragmatisme, et respecte autant les actions que le pur désir (que souvent je vois appelé "bonnes intentions" avec un rien de goguenardise et d'infatuation), désir qui met en oeuvre les "bonnes actions" supposées telles donc.

    Quoi qu'il en soit, comme j'ai bien lu ici quelques critiques du "capitalisme" (fourre-tout des outils de coercition des masses usuellement utilisé), même si n'ai pas toujours pris le temps de faire honneur à tout, il est vrai, ni même d'acter de cette lecture, il m'a semblé que cela constituerai un tronc commun sur la base duquel extirper quelques fils d'approndissement sans systématiquement acter de pré-requis communs. Je mets d'ailleurs assez souvent l'un ou l'autre de tes billets en avant (en lien) avec un encart de quelques lignes reprises en accroche et en invitation. Je pars souvent d'un a priori positif sur les intentions des blogueurs, le site semblant ici d'emblée très sain.

    Je ne suis pas sûre que la démarche participative puisse se vanter de ne "pas faire de politique", pour moi, toute démarche est politique, qui relève d'un intérêt commun. Mais il est vrai que le mot "politique" n'est pour moi pas un gros mot, bien au contraire.
    Je suis assez étonnée et quelque peu flattée que les commentaires soient tous amalgamés et classifiés "critique politique non occasionnelle", car je revendique le recours à l'esprit critique qui est celui des billets publiés sur nos deux blogs/sites, et n'en pas faire usage occasionnel est un compliment que je ne mérite pas.
    J'ai lu par ailleurs que tu disais "ce sont tous les politiques sans exception qui nous ont mis où nous sommes"
    mais c'est nous qui choisissons les "politiques", les politiques sont des "nous" en action, nous nous sommes mis où nous sommes, par notre docilité à nos "leaders" politiques eux-mêmes inféodés aux leaders financiers auxquels trop de pouvoirs sont laissés, et le dire est aussi hautement politique que de se dissocier des politiques et de les mettre dans le même sac, ça me semble juste moins hypocrite, et plus introspectif.
    "Si tu peux l'admettre, tu ne pourras donc plus être mal à l'aise" (pour te citer encore) en lisant un commentaire, car ils ne sont pas "destinés à entrer dans les conceptions toutes faites." mais justement à éviter d'y entrer, notamment dans la lutte aveugle, sur des responsabilités systématiquement et exclusivement extérieures.

    Je te remercie de l'effort et du temps que tu prends pour passer, lire, répondre, sachant la qualité de ton site et le temps pris en amont pour le travail citoyen participatif qui permet les perles que tu y déposes ici, partie émergée de l'iceberg donc.

    Je le répète, quand tu passes, je le vois par l'administration du blog, que tu lises tout ou partie, que tu commentes ou non, et quand je ne t'y vois pas je n'en éprouve aucune déception, tu n'as pas à te justifier, vraiment; je lis de façon aussi libre et passionnée tes billets, sans forcément éprouver le désir parfois prétentieux qu'on peut avoir à exprimer ses ressentis, à plussoyer, s'émouvoir ou s'indigner. Je m'efforce (et ce sera mon dernier "je") d'être sincère dans ce que je propose en partage, y compris en commentaire, simplement.
    Le ciel nous tienne en joie tous deux, parmi les autres!

  • Merci pour cette mise au point. Je crois qu'on est sur la même longueur d'onde d'échange (la sincérité et le refus de mordre à tous les hameçons de la polémique), ce qui ne signifie pas qu'on soit d'accord sur tout, mais qu'on perdra moins de temps à découvrir nos désaccords qui seront le moins possible mélangés aux malentendus pourtant inévitables dans tout échange.
    Finalement, il y avait bien un malentendu sur le sens de ton précédent commentaire, ce qui a été l'occasion de rendre une visite sur ton site sur lequel je n'ai pas trouvé d'article pour lequel tu aurais pu y souhaiter un commentaire de ma part du fait des thèmes sur lesquels j'ai passé beaucoup de temps à cogiter (sans que je me prenne pour le messie, de ce côté il y a peu de chances, je crois avoir un égo plutôt faible et tes encouragements me sont très précieux). Bref, j'ai fait un tour sur ton site et y ai découvert ce très beau témoignage de l'eau, bien commun qui m'a inspiré.
    Comme tu dis, le ciel NOUS tienne en joie, tous deux parmi les autres.

  • Que 2014 nous soit une contemplation porteuse de créativité, un dynamisme empreint de clairvoyance et l'avénement de la synergie éclairée...
    2014 voeux à ta mesure et force joie en partage
    au plaisir de te lire ici ou ailleurs dans ces propositions constructives

  • Merci pour tes vœux chaleureux qui me touchent et m'encouragent. Reçois les miens en retour pour ta générosité qui est la mère de tous les échanges.

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