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Monnaie fondante + Monnaie capitalisable: trop compliqué?

Deux monnaies en tandem dont une monnaie fondante pour les échanges où le profit est insensé et une monnaie capitalisable là où l'investissement, l'épargne, l'exportation et l'importation sont pertinents serait-il trop compliqué? Il se trouve que la réponse à cette question existe grâce à tous les pionniers des "Système d'Echange Local" (SEL) et également des diverses expériences concrètes et efficaces de monnaie fondantes dans le monde (plusieurs dizaines voire centaines de milliers de personnes). Si tous ces pionniers qui appartiennent à des cultures différentes et à des milieux sociaux variés sont capables de maîtriser sans difficulté particulière le maniement de ces deux monnaies, alors celà prouve que l'argument de complexité ne tient pas et que la question n'est pas là.

Commentaires

  • Si 2 monnaies circulent entre les mains d'un groupe de personnes, les plus malins se débarrasseront de la monnaie la moins utile et vous créerez 2 sous groupes formant un couple dominants/dominés.

    Si les SEL marchent c'est que les personnes adhérentes à ce principe ont la volonté de capter une partie des échanges au détriment du système d'origine - je suppose - pour qu'il adopte un certain nombre de principes revendiqués par les adhérents SEL.

  • La valeur de la monnaie d'un pays est en concurrence avec les autres pays.

    2 monnaies diviserais la force de la monnaie.

    Les SEL sont des échanges locaux c'est un très bons principe pour les individus. Généralisé à l'échelle d'un pays obligerais à chiffrer chaque échange pour qu'il soit équitable.

    L'échange existe déja au niveau de l'économie avec L'OMS on en voit les limites.

    Exemple qui c'est posé a un moment : L'affrique crève de faim, de chômage... ils importait des patates de hollande.

    Pourtant il peuvent produire de la patate, qui de plus résoudrait le chômage local, créerai beaucoup d'emplois.

    Mais la hollande importe des bananes d'afrique. Si l'afrique n'achète plus les patates on lui achète plus de bananes.

    Donc l'afrique rest avec sa misère et sa difficulté d'emploi

    Quel casse tête !

  • Réponse à Déo,
    Merci pour ce commentaire ... suite à une lecture sans doute un peu rapide de ma proposition. En effet, tous les arguments que tu proposes tombent directement dans le domaine marchand pour lequel le profit associé aux gains de productivité sont cohérents. Ce que je propose, c'est que les échanges qui n'ont rien à voir avec le marché ne soient pas assujettis aux échanges internationaux et en particulier à la bourse. Pourrais-tu passer un peu plus de temps sur les paragraphes détaillant cette proposition de monnaie fondante et sur l'ensemble de l'esprit de mon blog: sortir les services à la personne de la marchandisation et les soutenir (gratifier) par un moyen adapté à notre société des individu. Les sapeurs pompiers volontaires fonctionnent selon un mode qui a attiré mon attention parce qu'ils sont reconnus et couplés au monde marchand, non pas tant au travers de l'argent, mais surtout au travers des individus et du temps que chacun peut donner à ce que j'ai appelé l'état providence participatif.
    Je crois que c'est un peu dommage que les personnes qui en auraient le plus besoin rejettent à priori des idées qui pourraient peut-être modifier la situation.
    Merci pour ta patience.
    Amicalement.

  • Je suis africain (camerounais) et depuis 1989 j'ai eu le temps de réfléchir à la plupart des arguments que certains soulèvent comme obstacles aux échanges non marchands. J'ai essayé ce système chez nous et cela a bien marché un moment mais mon absence du pays pour des raisons professionnelles a tout gaché; Je suis retraité maintenant et suis en train de relancer le mouvement Bon courage et à bientôt pour une fructueuse collaboration

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