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  • Le marché social, ou le marché à but non lucratif.

    La structure des sapeurs pompiers m'a inspiré comme modèle de structure d'un état providence participatif. Toutefois, pour être clair, il y a tout de même quelques spécificités liées au travail des sapeurs pompiers qui fait que leur structure ne peut être copiée pour de nombreuses activités de l'état providence participatif dans un cadre non planifié.

    Je retiens de la structure des sapeurs pompiers:

    • La mixité professionnels/volontaires avec un nombre de volontaires très supérieur au nombre de professionnels.
    • La reconnaissance accordée aux volontaires sous la forme d'indemnités de mission et de formation, en plus de la reconnaissance liée à l'image des sapeurs pompiers dans la société.
    • Le fait que le pompier a le droit de prendre son temps de formation sur son temps de travail (ce ne doit pas être si simple dans la pratique étant donné le rapport de force actuel employeur/employé).

    Je ne retiens pas, comme principes transférables:

    • La structuration quasi-militaire, justifiée par le besoin de réagir à l'urgence, mais qui n'aurait pas lieu d'être dans la prise ne charge des dépendants qui requièrent une organisation routinière et très peu hiérarchisée.
    • Le maillage planifié du territoire, justifié par le besoin de couverture organisée du territoire et de la dotation en équipements, qui exclut toute émulation concurentielle.

    Les activités de service à la personne que je vise en premier pourraient, à mon sens socio-libéral, être organisées comme un marché dont les règles et le but ne seraient pas le profit, contrairement au marché marchand. La monnaie fondante est en cohérence avec ce but. Ce marché non marchand, qui existe déjà pour les associations à but non lucratif (on peut en effet pratiquer un sport, par exemple, dans le club sportif que l'on souhaite), pourrait mieux affirmer sa spécificité avec une monnaie fondante. Cette monnaie apporterait une liquidité supplémentaire favorisant l'accès à l'activité d'une façon générale et permettrait d'apporter une reconnaissance aux nombreux bénévoles qui en manquent. 

  • Conflit de génération en vue

    Sans une prise en charge massive et populaire, c'est à dire par la plupart des actifs, des vieux dépendants, nous sommes à peu près certains d'assister à un conflit de générations d'un genre inédit. En effet, comment la population jeune  pourra-t'elle supporter de compter dans ses rangs de plus en plus de chômeurs et de travailleurs pauvres (en particulier dans le domaine du service à la personne) alors que la proportion des vieux dépendants apparaîtra de plus en plus comme celle qui pompe l'énergie et l'argent de la société. Cette catastrophe annoncée peut être évitée en organisant la prise en charge de la dépendance hors du marché et non pas comme on est en train de la faire actuellement dans le marché en comptant ainsi créer des emplois. Tout ce blog propose une piste d'organisation d'un état providence participatif qui pourrait éviter cette catastrophe régressive et violente, n'en doutons pas.